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L'ART ET LA CULTURE POUR TOUS
19 mai 2011

Abderrahmane Zenati :dans ce coin perdu en France, loin d'Oujda, ma ville natale,

 

Depuis que je suis dans ce coin perdu en France, loin d'Oujda, ma  ville natale, je ne cesse de penser à ma bien-aimée Venus Blanche.

 

 

 

A chaque instant son image m’apparaît, comme si elle était avec moi…

 

Des flashs. Son beau visage m’apparaît inopinément…

 

Elle est là  lorsque je peins…

 

Elle est là  lorsque j’écris…

 

Elle est là  lorsque je suis au volant…

 

Elle est là lorsque je me balade dans Barbès, comme si j'étais dans un souk

 

 

 

Elle est là  lorsque je discute avec quelqu’un…

 

La nuit je ne dors pas, à force de penser à elle…

 

Ce matin, je marchais tranquillement dans le Parc de la Villette avec mes deux chiennes Fanny et Kareline… Tout d’un coup la voici devant moi avec, presque nue, sa robe blanche soulevée par le vent… Sa nudité est naturelle. Ni vulgaire, ni gênante,

 

Son corps harmonieux et sa silhouette ondulée se fondent à merveille dans le sable doré

 

Les pieds nus, elle court les bras ouverts et tendus vers moi…

 

Comme dans un film projeté au ralenti, je cours vers elle !…

 

Tout en courant, je contemple avec admiration son visage juvénile…

 

La voilà tout près de moi.

 

Elle est parfaite.

 

 Elle me regarde d’un air malicieux…

 

Son sourire enfantin révèle ses dents blanches qui contrastent avec ses cheveux noirs…

 

Je la regarde.

 

Ma main se laisse  guider par le plaisir dans sa chevelure douce…

 

J’aime  renfermer quelques-uns de ses cheveux au sein de ma paume afin de les palper, et de les ressentir.

 

Cette sensation me plaît… Le désir ne fait  que croître au fil des caresses.

 

 Je savoure. Elle me sourit toujours avec sincérité et candeur.

 

Envoûté, j’effleure son dos… j’imagine son parfum… je tombe sous le charme des effluves sucrées et fruitées qui émanaient de sa peau.

 

Alors, je décide de prendre la parole avec la voix la plus agréable et la plus enchanteresse que je peux faire, grave et profonde.

 

Je lui parle…

 

" Tu sais, Venus blanche, je n’ai jamais aimé personne comme je t’aime… Je n’ai rarement l’occasion de vivre des moments agréables comme ceux que je vis avec toi…

 

Elle ne me dit pas un mot…

 

Je caresse son corps si beau, tout droit sortit de mon rêve et de mes désirs les plus profonds, les plus enfouis…

 

Rien ne pouvait, en ce moment même, me distraire ni me déranger.

 

Je suis ébloui par sa peau, légèrement métissée, onctueuse contrastait avec l’âpreté des mes mains.

 

Et puis elle disparaît, comme évaporée…

 

Disparue…

 

Encore j’ai rêvé d’elle les yeux ouverts

 

C’est le mardi,  je quitte ma maison à  Vilepeinte pour profiter de la douceur du soleil levant de Mai sur la Seine…

 

Elle est là de nouveau…

 

Son visage et ses yeux verts se dessinent sur cette eau qui inspire les poètes....

 

Je ferme les yeux…

 

Je me vois avec elle à Saïdia, face à la mer bleue et le sable fin…

 

Puis à Taforalte... Nous sommes dans la montagne et nous abordons un sujet qui concerne notre vie cachée…

 

Nous partageons le même sentiment et je sens étrangement qu’à ce moment nos esprits sont unis…

 

Nous ne faisons qu’un car nous avons la même pensée, la même réaction…  

 

Je rentre chez moi, je m’installe devant ma table de travail…

 

Soudain elle est là…

 

Son souffle m’envahit d’un seul coup…

 

J’entends ses rires sonores agréables et contagieux…

 

J’entends ses mots… Ses phrases logiques et très précises qu’elle prononce tout doucement…

Puis, de nouveau elle disparaît…

 

Plus rien !

 

 Les sensations agréables s’envolent…

 

Le charme se brise…

 

Me voilà encore seul…

 

C’est la nuit… une nuit étoilée  avec une belle lune auréolée…

 

Je sors avec mes deux chiens

 

Des mots pour elle s’échappent de ma bouche…

 

Je prononce son nom.

 

Je le répète encore une fois…  

 

Un passant me regarde intrigué…

 

Intimidé, je fais semblant à parler avec Fanny et Kareline…

 

Me voici dans mon lit.

 

Je n’arrive pas à dormir…

 

Je revois chaque instant avec elle…

 

Tous mes souvenirs avec elle me reviennent… avec précision…

 

Nos conversations… nos agréables moments partagés…

 

Je m’exaspère de ne pas me retrouver réellement avec elle…

 

Je ne sais pas pourquoi, depuis que je suis loin de ma ville  natale, Je pense de plus en plus à Venus blanche.  

 

Son image m’apparaît, comme si elle est avec moi…

 

Sûrement que je n’arrive pas à l’oublier…

 

 

 

photos prise chez moi à Oujda, le 17 mai 2011

 

 

 

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L'ART ET LA CULTURE POUR TOUS
  • Parler de mes émotions face à ce monde perturbé où chaque jour un drame se joue quelque part... D'écrire ma vie à Oujda et à Saïdia où je passe mon temps entre mes pinceaux et ma plume... Parler de ma peinture et de mon écriture teintées de mes états d'âme
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